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Travers de routes

Damien Personnaz

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Résumé

Des premiers voyages d’un jeune homme curieux au témoignage d’un humanitaire en proie au doute, à l’impuissance et à l’euphorie, ces huit récits relatent des instants marquants d’une vie
ordinaire de terrain dans des pays bouleversés (Rwanda, Libéria, Erythrée, Angola, Kurdistan turc, Afrique du sud, Pakistan). Si certaines anecdotes portent à sourire, les faits vécus ébranlent
profondément le lecteur au fur et à mesure que tombent ses illusions ; l’auteur prévenant dès le départ que « voyager, c’est voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit ».

Avis presse & lecteurs

  • « Un récit passionnant, vivant et touchant, qui interroge notre vision de l’humanitaire et du monde en général. » Avis Babelio
  • « Le partage d’un vécu, d’une expérience féconde pouvant inviter aussi le lecteur à la réflexion. » L’Or des livres
  • « Un excellent livre. Le style est fluide, l’écriture agréable, le sujet sérieux. » Avis Babelio

Tous les avis des lecteurs sur Babelio et Amazon

Extraits

« Voyager, c’est voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit. Pourtant, je n’ai fait que passer. D’abord en touriste, en voyageur, en dilettante curieux et las d’une Europe flapie, continent sur lequel j’avais vécu une trentaine d’années routinières faites de réussites et d’échecs, et dont je ne savais plus grand-chose à force de trop la connaître. Ensuite en humanitaire, pour des institutions internationales. »
« Je suis un Occidental vivant dans un pays neutre et j’ai honte. Face aux journalistes, j’élude les questions du style « qui a tort ? qui a raison ? » et me borne à ânonner les messages humanitaires défraîchis : populations civiles qui tombent comme des mouches sous les rigueurs d’une fin d’hiver particulièrement mordante surtout lorsqu’on dort sans abri par -10°C à deux mille mètres d’altitude, sans nourriture, coincés à la frontière de deux pays qui ne veulent pas de vous. Je suis payé pour ça. Mais j’ai honte quand même. »
« Dans les camps de réfugiés à travers le monde, il y a toujours des enfants joyeux qui s’agglutinent autour du photographe, lequel essaie de leur faire prendre des mines sombres pour mieux illustrer le propos de l’urgence humanitaire. Peine perdue, les enfants s’esclaffent, se poussent entre eux, prennent des poses en se dandinant comme des clowns, hurlent et rient de plus belle. Cela prend du temps de fixer sur la pellicule une réalité paradoxale dont le but est de susciter la compassion, la décision et l’action. »
« Voyager, c’est voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit. Pourtant, je n’ai fait que passer. D’abord en touriste, en voyageur, en dilettante curieux et las d’une Europe flapie, continent sur lequel j’avais vécu une trentaine d’années routinières faites de réussites et d’échecs, et dont je ne savais plus grand-chose à force de trop la connaître. Ensuite en humanitaire, pour des institutions internationales. »
« Je suis un Occidental vivant dans un pays neutre et j’ai honte. Face aux journalistes, j’élude les questions du style « qui a tort ? qui a raison ? » et me borne à ânonner les messages humanitaires défraîchis : populations civiles qui tombent comme des mouches sous les rigueurs d’une fin d’hiver particulièrement mordante surtout lorsqu’on dort sans abri par -10°C à deux mille mètres d’altitude, sans nourriture, coincés à la frontière de deux pays qui ne veulent pas de vous. Je suis payé pour ça. Mais j’ai honte quand même. »
« Dans les camps de réfugiés à travers le monde, il y a toujours des enfants joyeux qui s’agglutinent autour du photographe, lequel essaie de leur faire prendre des mines sombres pour mieux illustrer le propos de l’urgence humanitaire. Peine perdue, les enfants s’esclaffent, se poussent entre eux, prennent des poses en se dandinant comme des clowns, hurlent et rient de plus belle. Cela prend du temps de fixer sur la pellicule une réalité paradoxale dont le but est de susciter la compassion, la décision et l’action. »
« Voyager, c’est voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit. Pourtant, je n’ai fait que passer. D’abord en touriste, en voyageur, en dilettante curieux et las d’une Europe flapie, continent sur lequel j’avais vécu une trentaine d’années routinières faites de réussites et d’échecs, et dont je ne savais plus grand-chose à force de trop la connaître. Ensuite en humanitaire, pour des institutions internationales. »
« Je suis un Occidental vivant dans un pays neutre et j’ai honte. Face aux journalistes, j’élude les questions du style « qui a tort ? qui a raison ? » et me borne à ânonner les messages humanitaires défraîchis : populations civiles qui tombent comme des mouches sous les rigueurs d’une fin d’hiver particulièrement mordante surtout lorsqu’on dort sans abri par -10°C à deux mille mètres d’altitude, sans nourriture, coincés à la frontière de deux pays qui ne veulent pas de vous. Je suis payé pour ça. Mais j’ai honte quand même. »
« Dans les camps de réfugiés à travers le monde, il y a toujours des enfants joyeux qui s’agglutinent autour du photographe, lequel essaie de leur faire prendre des mines sombres pour mieux illustrer le propos de l’urgence humanitaire. Peine perdue, les enfants s’esclaffent, se poussent entre eux, prennent des poses en se dandinant comme des clowns, hurlent et rient de plus belle. Cela prend du temps de fixer sur la pellicule une réalité paradoxale dont le but est de susciter la compassion, la décision et l’action. »
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Informations

Ouvrage finaliste Prix Pierre Loti 2015
Photo en couverture © Shutterstock
Coll. Traces, 2014 • Format 15×18 cm • 204 pages
Version imprimée 979-10-93552-09-5 • 16 euros
Version numérique 979-10-93552-14-9 • 4.99 euros

À propos de l'auteur

Damien Personnaz

Damien Personnaz est un journaliste, écrivain et géographe franco-suisse. Après des études de géographie tropicale à Bordeaux et de géopolitique à Genève, il devient journaliste

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