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Amoursky boulevard

Jacques Enaux

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Résumé

Pour tromper l’ennui et mettre à profit ses six mois de convalescence, Jacques, célibataire endurci, s’inscrit sur un célèbre site de rencontres. Moins d’un an plus tard, enfin guéri, il décide de partir rencontrer Tatiana, la jeune femme avec laquelle il entretient une correspondance prometteuse, et se met en route pour Khabarovsk, aux confins de l’Extrême-Orient russe, à plus de 10 000 km de chez lui. Avec beaucoup d’humour, sans concession et tambour battant, il nous déroule son histoire, touchante et vraie, d’une rare fraîcheur. Car sur place, rien ne se passe comme prévu. Découvertes et péripéties s’enchaînent, jusqu’à prendre un tour totalement inattendu…

Avis presse & lecteurs

  • « Cette histoire vraie à cette saveur particulière des histoires particulièrement magiques. » Avis Babelio
  • « Ceci n’est pas un roman, mais la vraie histoire de Jacques Enaux. Et, je dois dire qu’elle est bien plus intéressante que pas mal de romans. » Lyvres
  • « C’est une lecture légère et agréable, pas mièvre, qui permet de passer un bon moment et qui met de bonne humeur car on termine le roman le sourire aux lèvres ! » Cassiopée

Tous les avis des lecteurs sur Babelio et Amazon

Extraits

Cette solitude, qui jusque-là m’était bienveillante, et dans laquelle je trouvais mon équilibre et une apparente liberté, se transformait insidieusement en cage. Plus exactement, elle m’interdisait l’accès à d’autres cages dont les portes me resteraient interdites, sans espoir d’y accéder à moins de me remettre violemment en question. Après mûres réflexions, la meilleure façon de me faire la belle, si j’ose dire, était de me mettre en quête de la fille du geôlier, comme dans la chanson. Alors, comme un adolescent connecté à des sites interdits dont les doigts hésitants frôlent fiévreusement le clavier de l’ordinateur, je me risquai à parcourir certains réseaux sociaux spécialisés dans les rencontres que m’avaient recommandés quelques amis de bon conseil. En quelques jours, cette activité coupable devint pour moi le biais favori pour tromper l’ennui envahissant ma longue convalescence.
Malgré ma stratégie astucieuse censée attirer de jolies mouches dans ma toile, les résultats mirent mon orgueil à rude épreuve. Après un mois d’efforts, je n’avais eu aucun retour si ce n’est quelques visites de mon profil dues plus à la curiosité qu’autre chose. Il fallut bien se rendre à l’évidence, ce n’était pas dans ce premier cercle que je trouverais fortune. Avec résignation et lucidité, je décidai de suivre les ondes et de passer aux cercles concentriques : de ma localité à mon département, du département à la région, puis d’autres régions, puis d’autres pays… d’autres langues, d’autres continents, d’autres mondes !
La moisson de contacts fut immédiate et abondante. Cette source revigorante m’attira sous le feu de plusieurs jolis minois. « Pas de panique ! », me résonnais-je. Concentrons-nous avec lucidité sur le contenu de ces profils aux regards envoûtants. Car le pire scénario serait de tomber dans le cliché abominable de l’Occidental en quête de chair fraîche à l’étranger. Un schéma malheureusement trop commun dont abusent machistes et névrosés pour pallier leur incapacité à trouver le bonheur comme tout un chacun au sein de leur sphère sociétale. Profitant de l’attirance trompeuse que peuvent exercer nos pays prétendument accueillants sur de jeunes femmes sans perspective d’épanouissement personnel ou familial, un business juteux s’était adapté à la demande. Il apparut ainsi que curieusement, nombre d’annonces standards proposaient le même type de profil : vingt-sept ans, jolie, libre, et déjà amoureuse quel que fût l’âge ou le physique de l’internaute imprudent, attiré par tant de lumière.
Cette solitude, qui jusque-là m’était bienveillante, et dans laquelle je trouvais mon équilibre et une apparente liberté, se transformait insidieusement en cage. Plus exactement, elle m’interdisait l’accès à d’autres cages dont les portes me resteraient interdites, sans espoir d’y accéder à moins de me remettre violemment en question. Après mûres réflexions, la meilleure façon de me faire la belle, si j’ose dire, était de me mettre en quête de la fille du geôlier, comme dans la chanson. Alors, comme un adolescent connecté à des sites interdits dont les doigts hésitants frôlent fiévreusement le clavier de l’ordinateur, je me risquai à parcourir certains réseaux sociaux spécialisés dans les rencontres que m’avaient recommandés quelques amis de bon conseil. En quelques jours, cette activité coupable devint pour moi le biais favori pour tromper l’ennui envahissant ma longue convalescence.
Malgré ma stratégie astucieuse censée attirer de jolies mouches dans ma toile, les résultats mirent mon orgueil à rude épreuve. Après un mois d’efforts, je n’avais eu aucun retour si ce n’est quelques visites de mon profil dues plus à la curiosité qu’autre chose. Il fallut bien se rendre à l’évidence, ce n’était pas dans ce premier cercle que je trouverais fortune. Avec résignation et lucidité, je décidai de suivre les ondes et de passer aux cercles concentriques : de ma localité à mon département, du département à la région, puis d’autres régions, puis d’autres pays… d’autres langues, d’autres continents, d’autres mondes !
La moisson de contacts fut immédiate et abondante. Cette source revigorante m’attira sous le feu de plusieurs jolis minois. « Pas de panique ! », me résonnais-je. Concentrons-nous avec lucidité sur le contenu de ces profils aux regards envoûtants. Car le pire scénario serait de tomber dans le cliché abominable de l’Occidental en quête de chair fraîche à l’étranger. Un schéma malheureusement trop commun dont abusent machistes et névrosés pour pallier leur incapacité à trouver le bonheur comme tout un chacun au sein de leur sphère sociétale. Profitant de l’attirance trompeuse que peuvent exercer nos pays prétendument accueillants sur de jeunes femmes sans perspective d’épanouissement personnel ou familial, un business juteux s’était adapté à la demande. Il apparut ainsi que curieusement, nombre d’annonces standards proposaient le même type de profil : vingt-sept ans, jolie, libre, et déjà amoureuse quel que fût l’âge ou le physique de l’internaute imprudent, attiré par tant de lumière.
Cette solitude, qui jusque-là m’était bienveillante, et dans laquelle je trouvais mon équilibre et une apparente liberté, se transformait insidieusement en cage. Plus exactement, elle m’interdisait l’accès à d’autres cages dont les portes me resteraient interdites, sans espoir d’y accéder à moins de me remettre violemment en question. Après mûres réflexions, la meilleure façon de me faire la belle, si j’ose dire, était de me mettre en quête de la fille du geôlier, comme dans la chanson. Alors, comme un adolescent connecté à des sites interdits dont les doigts hésitants frôlent fiévreusement le clavier de l’ordinateur, je me risquai à parcourir certains réseaux sociaux spécialisés dans les rencontres que m’avaient recommandés quelques amis de bon conseil. En quelques jours, cette activité coupable devint pour moi le biais favori pour tromper l’ennui envahissant ma longue convalescence.
Malgré ma stratégie astucieuse censée attirer de jolies mouches dans ma toile, les résultats mirent mon orgueil à rude épreuve. Après un mois d’efforts, je n’avais eu aucun retour si ce n’est quelques visites de mon profil dues plus à la curiosité qu’autre chose. Il fallut bien se rendre à l’évidence, ce n’était pas dans ce premier cercle que je trouverais fortune. Avec résignation et lucidité, je décidai de suivre les ondes et de passer aux cercles concentriques : de ma localité à mon département, du département à la région, puis d’autres régions, puis d’autres pays… d’autres langues, d’autres continents, d’autres mondes !
La moisson de contacts fut immédiate et abondante. Cette source revigorante m’attira sous le feu de plusieurs jolis minois. « Pas de panique ! », me résonnais-je. Concentrons-nous avec lucidité sur le contenu de ces profils aux regards envoûtants. Car le pire scénario serait de tomber dans le cliché abominable de l’Occidental en quête de chair fraîche à l’étranger. Un schéma malheureusement trop commun dont abusent machistes et névrosés pour pallier leur incapacité à trouver le bonheur comme tout un chacun au sein de leur sphère sociétale. Profitant de l’attirance trompeuse que peuvent exercer nos pays prétendument accueillants sur de jeunes femmes sans perspective d’épanouissement personnel ou familial, un business juteux s’était adapté à la demande. Il apparut ainsi que curieusement, nombre d’annonces standards proposaient le même type de profil : vingt-sept ans, jolie, libre, et déjà amoureuse quel que fût l’âge ou le physique de l’internaute imprudent, attiré par tant de lumière.
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Informations

Photo en couverture © Shutterstock
Coll.
Traces, 2017 • Format 13×18 cm • 140 pages
Version imprimée 979-10-93552-46-0 • 12 euros
Version numérique 979-10-93552-50-7 • 4.99 euros

À propos de l'auteur

Jacques Enaux

Au terme de sa carrière de conducteur de train qui fera naître en lui le goût des voyages et des rencontres, Jacques Enaux se lance

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